Quand un être vous manque,
Personne ne se doute et connaît vraiment
La douleur intense, indescriptible,de cette tragédie
Que l'on a en soi, dans son coeur, dans son âme,
Ne pouvant retenir ce flot de larmes ruisselantes,
Tant que l'on à pas vécu à ses dépens,
La perte de cet être si cher,
Cueillant le ciel à bras ouverts...
Humainement, ce désespoir n'a pas d'autre révélation,
Que cette intensité aiguisée comme une lame de rasoir,
Qui se meut dans tout sens,à nous perdre en folie
Passagère ou meurtrière, sans aucune réflexion,
Nous bousculant parfois à la porte des enfers...
Quand un être vous manque,
Persuader qu'à chaque instant nous pensons le voir,
A travers toutes choses nous entourant,
Nous surprenant à lui parler
Dans un monologue non imaginaire,
Sans être devenu pour autant instable...
J'ai soif de ces contacts, de ses yeux, de ses câlins,
Que j'aime à retrouver dans la dimension
De mes rêves les plus fous...
Non... surtout pas me réveiller... pas tout de suite...
Profiter encore de ce vertige étourdissant
A me redonner courage du lendemain...
Voici que le brouillard s'intensifie
Me guidant à la porte du réveil,
Avec juste le temps de lui murmurer
Avec espoir... à demain...!
Quand un être vous manque,
Je m'offre le plaisir à penser qu'il est toujours à mes côtés,
A veiller sur moi, à m'aiguiller dans la voie directionnelle,
A l'atteinte du but de ma vie,
Avec cette alliance d'ange-gardien,
D'une nature purement spirituelle planant sur moi,
Cadeau de la providence, malgré ce terrible manque
A mon sens du toucher...
Quand un être vous manque,
Nous restons incontestablement à jamais meurtris,
Puisant notre immense énergie
Avec certitude, au sein de nos convictions
De cette vérité absolue à continuer à vivre,
Bien qu'en sachant tout de même
Que nous nous reverrons sous d'autres-Cieux...
Texte de Cathy ( Babbeth)
© Copyright 2013